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Le pétrole chute, entre offre excédentaire et craintes commerciales
Le pétrole chute, entre offre excédentaire et craintes commerciales

Le Figaro

time2 days ago

  • Business
  • Le Figaro

Le pétrole chute, entre offre excédentaire et craintes commerciales

Les cours du pétrole ont perdu de la vitesse mardi, toujours plombés par les perspectives d'une offre trop abondante et par les menaces douanières de Donald Trump qui pourraient affecter la demande. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, a reculé de 0,90% à 68,59 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en août, dont c'est le dernier jour de cotation, a perdu 1,47% à 66,21 dollars. «Les stocks mondiaux de pétrole sont susceptibles d'augmenter en raison d'une offre excédentaire sur le marché pétrolier, ce qui se traduit généralement par une baisse des prix du brut», explique auprès de l'AFP Rob Thummel, de Tortoise Capital. La hausse des quotas de production menée par l'Arabie saoudite et sept autres membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) présente, entre autres, un risque d'offre trop abondante. Publicité En outre, la date butoir du 1er août, donnée par le président américain Donald Trump aux partenaires commerciaux des États-Unis pour parvenir à un accord sur les droits de douane, approche. Les surtaxes douanières brandies par l'administration Trump font peser des incertitudes sur la croissance mondiale, avec des répercussions potentielles sur la demande dans le secteur pétrolier. Stocks de brut Le groupe parapétrolier américain Halliburton a d'ailleurs publié mardi un bénéfice net et un chiffre d'affaires en recul au deuxième trimestre, pénalisé par la faible demande pour ses services en Amérique du Nord. «Le marché des services pétroliers sera plus faible que je ne l'avais prévu à court et moyen terme», a prévenu le PDG du groupe Jeff Miller, cité dans un communiqué. «Les producteurs pourraient ainsi ralentir leurs activités de forage afin d'équilibrer le marché excédentaire», commente M. Thummel. Lors de son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump avait pourtant décrété un état d'«urgence énergétique» pour augmenter le nombre de forages aux États-Unis. Les acteurs du marché attendent désormais la publication mercredi des chiffres de l'Agence américaine sur l'énergie (EIA) sur les stocks de brut aux États-Unis. Une hausse inattendue des stocks américains pourrait d'autant plus miner les prix de l'or noir. Toutefois, pour John Evans de PVM, «il est prématuré» d'oublier le risque qui pèse sur l'approvisionnement d'or noir du Moyen-Orient. «Les raisons pour lesquelles les prix du pétrole ont augmenté après l'attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023, sont toujours d'actualité», estime l'analyste. Sur le marché pétrolier, le risque principal reste le blocage par l'Iran du détroit d'Ormuz par où transitent près de 20% des barils dans le monde, et qui était au cœur des préoccupations lors du conflit entre l'Iran et Israël en juin.

Le « Prince endormi », qui a passé 20 ans dans le coma après un accident de voiture, s'est éteint à l'âge de 36 ans
Le « Prince endormi », qui a passé 20 ans dans le coma après un accident de voiture, s'est éteint à l'âge de 36 ans

Le Parisien

time4 days ago

  • Entertainment
  • Le Parisien

Le « Prince endormi », qui a passé 20 ans dans le coma après un accident de voiture, s'est éteint à l'âge de 36 ans

Il était surnommé « le Prince endormi ». Le prince saoudien Al-Walid ben Khaled ben Talal Al Saoud est décédé à l'âge de 36 ans après avoir passé deux décennies dans le coma, rapportent plusieurs médias dont Gulf News . C'est son père, le prince Khaled bin Talal Al Saud, un membre bien connu de la famille royale saoudienne , qui a annoncé que son fils était décédé ce samedi dans un établissement médical en Arabie saoudite. « Avec nos cœurs croyant en la volonté et le décret d'Allah, et avec une profonde tristesse et tristesse, nous pleurons notre fils bien-aimé : le prince Al-Waleed bin Khaled bin Talal bin Abdulaziz Al Saud, qu'Allah lui fasse miséricorde, décédé aujourd'hui », a écrit le père en deuil sur X , en postant une photo en noir et blanc de son fils allongé dans un lit d'hôpital, les yeux fermés. Surnommé « Dede » par sa famille, le prince Al-Waleed avait eu un grave accident de voiture en 2005 à l'âge de 15 ans alors qu'il étudiait dans une école militaire à Londres. L'adolescent avait alors subi plusieurs graves lésions cérébrales et des hémorragies internes avant de tomber dans le coma. Il avait ensuite été rapatrié à la Cité médicale Roi Abdulaziz de Riyad (Arabie saoudite), où il est resté dans le coma jusqu'à sa mort. Au cours des deux décennies lors desquelles le prince était dans le coma, son père a choisi de le maintenir sous assistance respiratoire et n'a jamais abandonné l'espoir de voir son fils se rétablir complètement un jour. Il partageait souvent des images sur les réseaux sociaux dans lesquelles on le voyait, ainsi que sa famille et des amis, prier pour le rétablissement de son fils. Les funérailles ont lieu ce dimanche 20 juillet à la mosquée Imam Turki bin Abdullah, à Riyad.

Plus de 100 étrangers exécutés depuis le début de l'année
Plus de 100 étrangers exécutés depuis le début de l'année

La Presse

time10-07-2025

  • Politics
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Plus de 100 étrangers exécutés depuis le début de l'année

Au total, 189 personnes ont été exécutées depuis début 2025 en Arabie saoudite, d'après un décompte de l'AFP, dont 88 Saoudiens. (Dubaï) L'Arabie saoudite a exécuté deux ressortissants éthiopiens pour trafic de drogue, a annoncé jeudi le ministère de l'Intérieur, portant à au moins 101 le nombre total d'étrangers exécutés dans le royaume depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP. Agence France-Presse Les Éthiopiens Khalil Qasim Mohammed Omar et Murad Yaqoub Adam Siyo ont été exécutés après avoir été « reconnus coupables de contrebande de cannabis », indique un communiqué du ministère publié par l'agence de presse saoudienne (SPA). Au total, 189 personnes ont été exécutées depuis début 2025, d'après un décompte de l'AFP, dont 88 Saoudiens. En 2024, le cap des 100 exécutions d'étrangers n'avait été franchi qu'en novembre dans le royaume du Golfe, l'un des pays au monde où la peine de mort est la plus appliquée. Selon un précédent décompte de l'AFP, au moins 338 personnes ont été exécutées l'an dernier, contre 170 en 2023, bien plus que le précédent record connu de 196 en 2022. Le fait d'atteindre ce nombre avant la fin juillet marque, selon Amnistie internationale, une « escalade alarmante dans les exécutions, y compris de ressortissants étrangers condamnés pour des crimes liés à la drogue ». Dans un rapport publié lundi, l'ONG de défense des droits de la personne a précisé de « janvier 2014 à juin 2025, l'Arabie saoudite avait exécuté 1816 personnes, selon les dépêches de l'agence SPA, environ un tiers d'entre elles l'ont été pour des infractions liées à la drogue ». Or, rappelle Amnistie, « le droit international et les normes internationales en matière de droits de la personne n'autorisent pas la peine de mort pour de tels crimes ». Toujours selon Amnistie, « sur cette période de dix ans, 597 personnes ont été exécutées pour des infractions liées aux drogues, dont environ 75 % étaient des étrangers ». Après un moratoire d'environ trois ans, les autorités saoudiennes ont repris fin 2022 les exécutions pour crimes liés aux stupéfiants. Kristyan Benedict, directrice adjointe pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à Amnistie, a dénoncé « une tendance réellement terrifiante, où la peine de mort est appliquée à un rythme effréné contre des étrangers pour des infractions qui ne devraient jamais entraîner une telle sentence ». Amnistie souligne également que les étrangers font face à des obstacles supplémentaires pour bénéficier d'un procès équitable en Arabie saoudite, notamment en raison du manque de transparence du système judiciaire et de leur statut de non-ressortissants. « État autoritaire » L'organisation Reprieve, basée à Londres, a elle aussi dénoncé la semaine dernière « une hausse préoccupante » des exécutions liées à la drogue, soulignant que les étrangers représentaient plus de la moitié des exécutions recensées en 2025, et que 93 % d'entre eux avaient été condamnés pour des infractions en lien avec les stupéfiants. « Dans l'Arabie saoudite de Mohammed ben Salmane, vous pouvez assister à une rave dans le désert, mais vous pouvez aussi être exécuté pour avoir fumé du haschisch », a affirmé Jeed Basyouni, responsable des projets relatifs à la peine de mort au Moyen-Orient pour Reprieve, en faisant référence au prince héritier et dirigeant de facto du pays. « Les milliards dépensés pour promouvoir un royaume plus tolérant et inclusif sous le règne du prince héritier masquent un État autoritaire où les exécutions quotidiennes pour des délits liés à la drogue sont désormais la norme », a-t-il ajouté. Les militants des droits de la personne estiment que le maintien de la peine capitale ternit l'image du royaume, engagé dans un vaste programme de réformes baptisé Vision 2030. Les autorités affirment quant à elles que la peine de mort est nécessaire au maintien de l'ordre public et qu'elle n'est appliquée que lorsque toutes les voies de recours ont été épuisées.

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