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M. Carney, inspirez-vous de l'Irlande
M. Carney, inspirez-vous de l'Irlande

La Presse

time17 hours ago

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M. Carney, inspirez-vous de l'Irlande

Dans la ville de Gaza, des Palestiniens déplacés par la guerre trouvent refuge dans des tentes. « En tant que décideurs politiques, vous avez le pouvoir et la responsabilité d'imposer un changement de cap. Il est temps d'agir collectivement, en commençant par la reconnaissance de l'État de Palestine, une étape transformatrice qui doit être franchie maintenant. » Ancienne présidente de l'Irlande, membre des Elders – un groupe de leaders indépendants mis sur pied par l'ancien président sud-africain Nelson Mandela –, Mary Robinson n'a pas mâché ses mots lundi lorsqu'elle s'est adressée à une conférence des Nations unies sur la solution à deux États pour mettre fin au conflit israélo-palestinien. PHOTO JEENAH MOON, REUTERS Mary Robinson, ex-présidente de l'Irlande, à la conférence des Nations unies lundi, à New York « Pourquoi [reconnaître l'État palestinien] maintenant ? Parce que la déshumanisation des Palestiniens par le gouvernement extrémiste d'Israël a atteint un point critique », a-t-elle ajouté. PHOTO JEHAD SHELBAK, REUTERS Vue aérienne d'immeubles détruits dans la bande de Gaza Coprésidée par la France et l'Arabie saoudite, cette conférence à laquelle prenaient part des dizaines de ministres, dont la ministre des Affaires étrangères du Canada, Anita Anand, a été boycottée par le gouvernement israélien et le gouvernement américain. Ce dernier y voit même une « insulte » aux quelque 1200 victimes des attentats du Hamas du 7 octobre 2023. Et tout ça parce qu'on y parle de chemins vers la paix qui mènent à la conclusion de la guerre à Gaza, mais aussi à la fin de l'occupation israélienne des territoires palestiniens. Mary Robinson, elle, est plutôt de celles qui estiment qu'il n'est pas permis de rester les bras croisés devant le « génocide qui se déploie » dans la bande de Gaza. Et que l'avenir des Palestiniens est intimement lié à la création d'un État qui sera le leur. Si elle reconnaît l'horreur des attaques du Hamas et de sa prise d'otages qui s'éternise, félicitant les pays qui ont imposé de graves sanctions au mouvement islamiste et à ses dirigeants, l'ancienne haute-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme estime que le temps est venu d'aller au-delà des discours et des dénonciations pour freiner les autorités israéliennes, responsables des « punitions collectives infligées aux Palestiniens de Gaza, notamment les bombardements aveugles, les déplacements massifs répétés et l'utilisation de la famine comme arme de guerre », a-t-elle résumé. PHOTO AMIR COHEN, REUTERS Un char israélien revient de la bande de Gaza. Et à ce chapitre, son pays d'origine donne l'exemple. L'Irlande, qui a été le premier pays européen à soutenir le principe de la création d'un État palestinien en 1980, a formellement reconnu cet État en même temps que l'Espagne et la Norvège en mai 2024. En mai cette année, le pays a été le premier à élaborer une loi pour bannir le commerce avec les entreprises qui opèrent dans les colonies israéliennes illégales à l'intérieur des territoires palestiniens. Elle sera étudiée au parlement à l'automne. Parallèlement, le Trinity College, une des universités les plus prestigieuses d'Irlande, en réponse aux manifestations de ses étudiants, a annoncé le 4 juin qu'elle compte couper tous les liens institutionnels avec l'État d'Israël, les universités israéliennes et les entreprises établies en Israël. « Toute coopération commerciale existante et future avec Israël devrait être revue avec la possibilité de suspension. Maintenir un accès commercial préférentiel dans le contexte actuel ne peut être justifié », a noté Mme Robinson à ce sujet. Aujourd'hui âgée de 81 ans, l'ancienne présidente, qui a reçu un florilège de prix au cours de sa carrière pour son engagement en faveur des droits de la personne et du droit international, a aussi abordé la nécessité de mettre fin à tous les transferts d'armes vers Israël, d'imposer plus de sanctions aux dirigeants israéliens et d'adopter les mesures proposées par la Cour internationale de justice pour prévenir un génocide. PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE Camp de déplacés situé au nord-ouest de Khan Younès, dans la bande de Gaza Des mesures identifiées depuis longtemps donc, mais que la plupart des États occidentaux tardent à mettre en œuvre. Espérons que la ministre Anand, qui était assise à quelques mètres de Mme Robinson, en aura profité pour prendre des notes. À Ottawa, de plus en plus de voix s'élèvent pour demander au gouvernement canadien – qui a notamment dénoncé les politiques israéliennes en matière d'aide humanitaire – d'en faire plus. PHOTO JEENAH MOON, REUTERS Anita Anand, ministre des Affaires étrangères, à la conférence des Nations unies lundi, à New York Et pas seulement au sein de l'opposition. Des députés libéraux demandent à Mark Carney d'imiter la France, qui vient d'annoncer qu'elle reconnaîtra l'État palestinien au début de l'automne. Le premier ministre canadien, qui est en pleines négociations commerciales avec les États-Unis, a réitéré lundi qu'il compte le faire « au moment opportun », sans détailler d'échéancier. À cet énoncé vague, qui ressemble sensiblement à la position du Royaume-Uni, Mary Robinson y est allée d'une mise en garde. « Le Royaume-Uni a dit qu'il reconnaîtra la Palestine quand ce sera efficace et pas seulement une étape symbolique. C'est certainement le moment, parce que plus tard, ce sera simplement trop tard. »

Palestine : à quoi sert la conférence de l'ONU, coprésidée par la France, sur la solution à deux États ?
Palestine : à quoi sert la conférence de l'ONU, coprésidée par la France, sur la solution à deux États ?

Le Parisien

time2 days ago

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Palestine : à quoi sert la conférence de l'ONU, coprésidée par la France, sur la solution à deux États ?

Il y aura de grands absents. Mais le Français Jean-Noël Barrot, lui, sera bien là. Ce lundi, les Nations Unies se penchent sur la solution à deux États - Israël et Palestine - à l'occasion d'une conférence au niveau ministériel sur le sujet, alors que la pression internationale s'intensifie sur l'État hébreu face à la situation humanitaire dramatique dans la bande de Gaza . Avant un grand sommet attendu en septembre, coprésidé par la France et l'Arabie saoudite, un premier segment au niveau ministériel s'ouvre à New York ce lundi. Il doit durer deux jours. La conférence convoquée par l'Assemblée générale des Nations unies, devait avoir lieu en juin. Mais elle a été reportée en raison de la guerre déclenchée par Israël contre l'Iran . Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, tiendra une conférence de presse commune avec son homologue saoudien au quartier général des Nations Unis ce lundi à la mi-journée (18h30 heure de Paris). Il sera ensuite « à la tribune de l'ONU pour annoncer » la volonté française de reconnaître l'État de Palestine formellement en septembre, comme l'avait dévoilé Emmanuel Macron jeudi dernier, a fait savoir le ministre chargé du Commerce extérieur et des Français de l'étranger, Laurent Saint-Martin, sur France Inter ce lundi. Sont également attendus le Premier ministre palestinien, Mohammad Mustafa, et plusieurs dizaines de ministres du monde entier. En tout, les représentants de plus de 100 pays devraient prendre la parole. En revanche, ni Israël, ni les États-Unis ne seront présents. Alors que la conférence semblait « vouée à l'insignifiance », « l'annonce de Macron change la donne », a estimé auprès de l'AFP Richard Gowan, analyste à l'International Crisis Group. « D'autres participants vont réfléchir à la hâte pour savoir s'ils doivent aussi déclarer une intention de reconnaître la Palestine », a-t-il expliqué. Le ministre français des Affaires étrangères a d'ailleurs affirmé dans un entretien à l'hebdomadaire La Tribune Dimanche que d'autres pays européens confirmeraient « leur intention de reconnaître l'État de Palestine » lors de la conférence, sans préciser lesquels. La réunion intervient à un moment où la solution à deux États est à la fois « plus affaiblie que jamais », mais aussi « plus nécessaire que jamais », a commenté une source diplomatique française. Au-delà de créer une dynamique pour la reconnaissance de l'État palestinien, la conférence se concentrera sur trois autres axes : la réforme de la gouvernance de l'Autorité palestinienne, le désarmement du Hamas et son exclusion de la gouvernance palestinienne, et enfin la normalisation des relations avec Israël par les États arabes qui ne l'ont pas encore fait. Mais la source diplomatique a prévenu qu'aucune annonce de normalisation avec Israël n'était attendue la semaine prochaine. La conférence « offre une opportunité unique de transformer le droit international et le consensus international en un plan réaliste, et de prouver la détermination de mettre fin à l'occupation et au conflit une fois pour toutes », a plaidé cette semaine l'ambassadeur palestinien à l'ONU Riyad Mansour, réclamant du « courage ». Après l'épisode ministériel de ces lundi et mardi, un sommet devrait suivre en septembre.

Le pétrole chute, entre offre excédentaire et craintes commerciales
Le pétrole chute, entre offre excédentaire et craintes commerciales

Le Figaro

time22-07-2025

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Le pétrole chute, entre offre excédentaire et craintes commerciales

Les cours du pétrole ont perdu de la vitesse mardi, toujours plombés par les perspectives d'une offre trop abondante et par les menaces douanières de Donald Trump qui pourraient affecter la demande. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, a reculé de 0,90% à 68,59 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en août, dont c'est le dernier jour de cotation, a perdu 1,47% à 66,21 dollars. «Les stocks mondiaux de pétrole sont susceptibles d'augmenter en raison d'une offre excédentaire sur le marché pétrolier, ce qui se traduit généralement par une baisse des prix du brut», explique auprès de l'AFP Rob Thummel, de Tortoise Capital. La hausse des quotas de production menée par l'Arabie saoudite et sept autres membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) présente, entre autres, un risque d'offre trop abondante. Publicité En outre, la date butoir du 1er août, donnée par le président américain Donald Trump aux partenaires commerciaux des États-Unis pour parvenir à un accord sur les droits de douane, approche. Les surtaxes douanières brandies par l'administration Trump font peser des incertitudes sur la croissance mondiale, avec des répercussions potentielles sur la demande dans le secteur pétrolier. Stocks de brut Le groupe parapétrolier américain Halliburton a d'ailleurs publié mardi un bénéfice net et un chiffre d'affaires en recul au deuxième trimestre, pénalisé par la faible demande pour ses services en Amérique du Nord. «Le marché des services pétroliers sera plus faible que je ne l'avais prévu à court et moyen terme», a prévenu le PDG du groupe Jeff Miller, cité dans un communiqué. «Les producteurs pourraient ainsi ralentir leurs activités de forage afin d'équilibrer le marché excédentaire», commente M. Thummel. Lors de son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump avait pourtant décrété un état d'«urgence énergétique» pour augmenter le nombre de forages aux États-Unis. Les acteurs du marché attendent désormais la publication mercredi des chiffres de l'Agence américaine sur l'énergie (EIA) sur les stocks de brut aux États-Unis. Une hausse inattendue des stocks américains pourrait d'autant plus miner les prix de l'or noir. Toutefois, pour John Evans de PVM, «il est prématuré» d'oublier le risque qui pèse sur l'approvisionnement d'or noir du Moyen-Orient. «Les raisons pour lesquelles les prix du pétrole ont augmenté après l'attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023, sont toujours d'actualité», estime l'analyste. Sur le marché pétrolier, le risque principal reste le blocage par l'Iran du détroit d'Ormuz par où transitent près de 20% des barils dans le monde, et qui était au cœur des préoccupations lors du conflit entre l'Iran et Israël en juin.

Le « Prince endormi », qui a passé 20 ans dans le coma après un accident de voiture, s'est éteint à l'âge de 36 ans
Le « Prince endormi », qui a passé 20 ans dans le coma après un accident de voiture, s'est éteint à l'âge de 36 ans

Le Parisien

time20-07-2025

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  • Le Parisien

Le « Prince endormi », qui a passé 20 ans dans le coma après un accident de voiture, s'est éteint à l'âge de 36 ans

Il était surnommé « le Prince endormi ». Le prince saoudien Al-Walid ben Khaled ben Talal Al Saoud est décédé à l'âge de 36 ans après avoir passé deux décennies dans le coma, rapportent plusieurs médias dont Gulf News . C'est son père, le prince Khaled bin Talal Al Saud, un membre bien connu de la famille royale saoudienne , qui a annoncé que son fils était décédé ce samedi dans un établissement médical en Arabie saoudite. « Avec nos cœurs croyant en la volonté et le décret d'Allah, et avec une profonde tristesse et tristesse, nous pleurons notre fils bien-aimé : le prince Al-Waleed bin Khaled bin Talal bin Abdulaziz Al Saud, qu'Allah lui fasse miséricorde, décédé aujourd'hui », a écrit le père en deuil sur X , en postant une photo en noir et blanc de son fils allongé dans un lit d'hôpital, les yeux fermés. Surnommé « Dede » par sa famille, le prince Al-Waleed avait eu un grave accident de voiture en 2005 à l'âge de 15 ans alors qu'il étudiait dans une école militaire à Londres. L'adolescent avait alors subi plusieurs graves lésions cérébrales et des hémorragies internes avant de tomber dans le coma. Il avait ensuite été rapatrié à la Cité médicale Roi Abdulaziz de Riyad (Arabie saoudite), où il est resté dans le coma jusqu'à sa mort. Au cours des deux décennies lors desquelles le prince était dans le coma, son père a choisi de le maintenir sous assistance respiratoire et n'a jamais abandonné l'espoir de voir son fils se rétablir complètement un jour. Il partageait souvent des images sur les réseaux sociaux dans lesquelles on le voyait, ainsi que sa famille et des amis, prier pour le rétablissement de son fils. Les funérailles ont lieu ce dimanche 20 juillet à la mosquée Imam Turki bin Abdullah, à Riyad.

Plus de 100 étrangers exécutés depuis le début de l'année
Plus de 100 étrangers exécutés depuis le début de l'année

La Presse

time10-07-2025

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Plus de 100 étrangers exécutés depuis le début de l'année

Au total, 189 personnes ont été exécutées depuis début 2025 en Arabie saoudite, d'après un décompte de l'AFP, dont 88 Saoudiens. (Dubaï) L'Arabie saoudite a exécuté deux ressortissants éthiopiens pour trafic de drogue, a annoncé jeudi le ministère de l'Intérieur, portant à au moins 101 le nombre total d'étrangers exécutés dans le royaume depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP. Agence France-Presse Les Éthiopiens Khalil Qasim Mohammed Omar et Murad Yaqoub Adam Siyo ont été exécutés après avoir été « reconnus coupables de contrebande de cannabis », indique un communiqué du ministère publié par l'agence de presse saoudienne (SPA). Au total, 189 personnes ont été exécutées depuis début 2025, d'après un décompte de l'AFP, dont 88 Saoudiens. En 2024, le cap des 100 exécutions d'étrangers n'avait été franchi qu'en novembre dans le royaume du Golfe, l'un des pays au monde où la peine de mort est la plus appliquée. Selon un précédent décompte de l'AFP, au moins 338 personnes ont été exécutées l'an dernier, contre 170 en 2023, bien plus que le précédent record connu de 196 en 2022. Le fait d'atteindre ce nombre avant la fin juillet marque, selon Amnistie internationale, une « escalade alarmante dans les exécutions, y compris de ressortissants étrangers condamnés pour des crimes liés à la drogue ». Dans un rapport publié lundi, l'ONG de défense des droits de la personne a précisé de « janvier 2014 à juin 2025, l'Arabie saoudite avait exécuté 1816 personnes, selon les dépêches de l'agence SPA, environ un tiers d'entre elles l'ont été pour des infractions liées à la drogue ». Or, rappelle Amnistie, « le droit international et les normes internationales en matière de droits de la personne n'autorisent pas la peine de mort pour de tels crimes ». Toujours selon Amnistie, « sur cette période de dix ans, 597 personnes ont été exécutées pour des infractions liées aux drogues, dont environ 75 % étaient des étrangers ». Après un moratoire d'environ trois ans, les autorités saoudiennes ont repris fin 2022 les exécutions pour crimes liés aux stupéfiants. Kristyan Benedict, directrice adjointe pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à Amnistie, a dénoncé « une tendance réellement terrifiante, où la peine de mort est appliquée à un rythme effréné contre des étrangers pour des infractions qui ne devraient jamais entraîner une telle sentence ». Amnistie souligne également que les étrangers font face à des obstacles supplémentaires pour bénéficier d'un procès équitable en Arabie saoudite, notamment en raison du manque de transparence du système judiciaire et de leur statut de non-ressortissants. « État autoritaire » L'organisation Reprieve, basée à Londres, a elle aussi dénoncé la semaine dernière « une hausse préoccupante » des exécutions liées à la drogue, soulignant que les étrangers représentaient plus de la moitié des exécutions recensées en 2025, et que 93 % d'entre eux avaient été condamnés pour des infractions en lien avec les stupéfiants. « Dans l'Arabie saoudite de Mohammed ben Salmane, vous pouvez assister à une rave dans le désert, mais vous pouvez aussi être exécuté pour avoir fumé du haschisch », a affirmé Jeed Basyouni, responsable des projets relatifs à la peine de mort au Moyen-Orient pour Reprieve, en faisant référence au prince héritier et dirigeant de facto du pays. « Les milliards dépensés pour promouvoir un royaume plus tolérant et inclusif sous le règne du prince héritier masquent un État autoritaire où les exécutions quotidiennes pour des délits liés à la drogue sont désormais la norme », a-t-il ajouté. Les militants des droits de la personne estiment que le maintien de la peine capitale ternit l'image du royaume, engagé dans un vaste programme de réformes baptisé Vision 2030. Les autorités affirment quant à elles que la peine de mort est nécessaire au maintien de l'ordre public et qu'elle n'est appliquée que lorsque toutes les voies de recours ont été épuisées.

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